Les 4 éléments

Le jour du mariage, une tradition anglaise du 19^ème siècle veut que pour un mariage soit réussi la mariée doit porter quatre éléments au choix. Ces éléments doivent être :

- un élément ancien, qui caractérise le lien familial de la mariée et sa vie jusqu’au mariage. C’est souvent un bijou de famille.

- Un élément neuf, qui caractérise la réussite et le succès pour la vie à venir. C’est souvent la robe de mariée.

- Un élément emprunté, qui caractérise la chance et le bonheur du couple. C’est souvent un ayant appartenu à une autre mariée.

- Un élément bleu, qui symbolise la fidélité, la pureté du couple. Un accessoire discret rempli ce rôle, un mouchoir, la jarretière.

Le lancer de riz à la sortie de l’église, tire son origine d’un ancien rite païen qui consistait à jeter des graines sur le nouveau couple. Ils pensaient que la fertilité et la force des graines leur seraient transmis.

L'alliance

Si l’alliance symbolise l’union des deux mariés, leur alliance pour le meilleur et le pire. Sa place sur l’annulaire gauche a deux origines :

- Dans l’ancienne Egypte, il est dit que l’annulaire gauche est directement relié au cœur par la veine de l’amour.

- Au 17^ème siècle, lors d’un mariage chrétien, le prêtre après avoir touché les trois premiers doigts de la main gauche « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit », choisit l’annulaire pour y placer l’alliance.

Si la mariée se place à la gauche du marié lors des cérémonies, cette tradition remonte à l’époque où le mariage était plus proche du kidnapping. Le prétendant passait un drap sur la tête de la femme choisit. Il devait alors être prêt à croiser le fer avec la famille de la fille ou d’autres prétendants. Il tenait donc la femme de la main gauche, et utilisait sa main droite pour pouvoir se défendre avec son épée. Il est d’ailleurs à noter que même dans la vie courante, la plupart des femmes se tiennent à gauche de leur compagnon.

Nous avons tous en mémoire des images de mariés portant leur femme pour rentrer chez eux. Cette tradition remonte à l’empire romain, ou la femme qui entrait pour la première fois dans son domicile conjugal en trébuchant condamnait son mariage au malheur. La porter permet donc de conjurer le mauvais sort.

Avant de devenir l’un des accessoires érotiques, la jarretière viendrait du moyen âge, ou elle servait à retenir le bas des chausses. Elle devient un accessoire d’élégance aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Si elle remonte du milieu du genou jusqu’à la cuisse, la jarretière devient également de plus en plus fine, et de plus en plus brodé, se parant de soie

pour les femmes. Les hommes l’abandonnent en adoptant le pantalon à la place de la culotte.

Devenu un accessoire purement féminin, la jarretière se charge alors de symbole d’érotisme qui perdure de nos jours malgré son remplacement vers 1900 par la jarretelle.

 Pour la mariée, la jarretière symbolise la virginité, souvent de couleur bleu et blanc. (Ces couleurs symbolisent l’amour, la fidélité, la pureté chez les Hébreux.)

Lors des mariages, retirer la jarretière est devenu un rituel. Si les jeux varient, le vainqueur doit mériter de la retirer, comme un écho à l’ordre de la jarretière fondé en 14^ème Siècle par le roi d’Angleterre Edward III qui déclara après avoir ramassé la jarretière de la comtesse de Salisbury,  tombé lors d’un bal : « Honi soit qui mal y pense ». L’ordre de la jarretière était né. Le ruban bleu devint l’insigne le plus prestigieux de la chevalerie Anglaise.